Gisors 1936-1947 par Fernand Bignon : regards d'un cinéaste amateur éclairé
- Cinéma Jour de Fête, Gisors (27)
14 novembre à 14h et à 18h, durée 1h30.
Diffusion d'un montage original, réalisé spécialement pour le Mois du Documentaire.
- Gisors 1936-1947 par Fernand Bignon : regards d'un cinéaste amateur éclairéDiffusion d'un montage original, réalisé spécialement pour le Mois du Documentaire.Ces projections seront présentées et commentées en direct par Agnès Deleforge, la séance sera suivie d'un échange avec la salle.A noter que la séance de 14h sera diffusée en présence de Frédérique Closier, petite-fille de Fernand BignonGratuit dans la limite des places disponibles, réservation conseillée au 02 32 55 99 84 ou par mail : cinema.jourdefete@mairie2-
gisors.fr “Portrait de cinéaste : “Fernand Bignon”, produit par Normandie Images, 2011,Entretien avec Frédérique Closier, petite-fille du réalisateur Fernand Bignon, déposante des 103 films tournés entre 1933 et 1963 en 8mm par son grand-père, confiés à Normandie Images en 2006 puis en 2019 .Synopsis : Fernand Bignon serait sans doute le premier surpris de voir son nom figurer dans les encyclopédies contemporaines. Car s'il côtoya Demachy, Emerson, Mison, dans des expositions consacrées au mouvement pictorialiste, il ne fit jamais complètement partie de leur société. Probablement parce qu'à la différence de ces illustres photographes, Fernand Bignon devait travailler pour subvenir aux besoins de sa famille.
C'est donc dans l'anonymat de son magasin de photographie à Gisors qu'il pratiqua discrètement son art. Autodidacte, n'ayant jamais appartenu à un cercle de cinéastes amateur, Fernand Bignon a transfiguré
les traumatismes de sa jeunesse en capturant à toute force les moments heureux de son existence. Ses films sont un hymne à la jeunesse, à la nature, à la vie. Il propose une morale du bonheur , un art de la joie.
Modeste, il se croyait probablement promis à l'oubli. Heureusement ses films, plus beaux les uns que les autres, sont parvenus jusqu'à nous.
Nous avons rencontré sa petite-fille, Frédérique Closier, pour évoquer la mémoire d'un homme qui garde son mystère mais nous offre un authentique regard d'artiste.
Ce portrait sera suivi d'un montage de films inédits de Fernand Bignon tournés en 8mm à Gisors de 1936 à 1943, et notamment de films rares tournés en 1940, alors qu'il était interdit de filmer durant cette période.“Gisors”, 1936, 13’43. Panneau publicitaire peint sur le pignon d'une habitation "A 100km de Dieppe, visitez Gisors"....nous invitant à cette visite à travers les saisons de Gisors avant guerre : de magnifiques plans d'architecture (églises, lavoirs, bâtiments publics), de l'Epte, du château fortifié mais aussi de superbes plans de femmes au travail (lavandières le long de l'Epte...) et de promeneurs dans les rues et jardins de la ville.“Communion” 1940, 8'34 : "Ce fut pendant l'exode de mai 1940"...montage parallèle d'un évènement familial : la communion privée de Jacqueline, fille du cinéaste (préparatifs, cérémonie, repas familial..) en regard de séquences d'attelages et passages de personnes venant de Belgique et du Nord de la France, pour conclure par des plans de la ville en ruines après les bombardements qui ont eu lieu 3 semaines plus tard.“Ruines Gisors” 1940, 13’03. Ordre de mobilisation, réquisitions, tirages de photographies au Studio Bignon, le marché, les abris, l'après bombardement des 6 et 7 juin.“Ruines” 1940, 2’17. Vues notamment de la collégiale en ruines suite aux bombardements allemands de juin 1940.“Gisors en ruines”, 1943, 7’06. Dans la ville en partie déblayée, des baraquements.“Travaux de reconstruction du canal”, 1947, 4'28. Les ouvriers reconstruisent la ville, en arrière plan bon nombre de baraquements dans lesquels figurent des magasins tels que : café et Studio Bignon...Remerciements :Ville de Gisors, Cinéma Jour de Fête,Frédérique Closier, Familles Bignon
- Publié le 06/11/2023
