Version commentée par Franck-Sainte-Martine, déposant et fils du réalisateur du film. Version sans musique

Film intégralement tourné à la SEMAC (Société d’Exploitation des Marques Alucerame et Céramique), une entreprise de céramiques et ornements funéraires.  On y créait des modèles floraux en céramique destinés à orner les tombes.

Florilège commence par la création d’une pièce originale, une nouvelle proposition d’arrangement des roses en céramique méticuleusement façonnées à la main par les ouvrières, pétale après pétale. Le pistil de chaque fleur prenait forme en faisant passer la terre à travers un grillage, avant d'être fixé avec de la barbotine c’est-à-dire de la terre liquide.

Florilège dévoile les secrets de fabrication des nombreux moules indispensables à une production en série et met en lumière le travail minutieux des ouvriers, l'émaillage et les cuissons successives qui transforment une simple pièce en cru en biscuit, puis d’un biscuit en un modèle émaillé. Il s’agit d’un documentaire pédagogique qui s’apparente à une recette de cuisine détaillée, riche d’un lexique technique varié : bain d’émaillage, barbotine, biscuit, chanfrein, fût, gâchage, gouge, inter funéraire, mortaise, moule de coulage, noyau, rondeau, trempage, trou de coulée, pièce en cru…