L'Occupation

Que signifie vivre sous l’Occupation en Normandie ? Les Normands dans leur quotidien se battent contre les difficultés d’une vie marquée par les pénuries, le rationnement et le marché noir. L’absence de trop nombreux maris, pères ou frères, prisonniers de guerre en Allemagne, marque aussi la société. Le poids en nombre de l’occupant et les conséquences tangibles d’une armée allemande « vivant sur la bête » puisque menant une politique de prédation et de pillage effrénée sur l’économie régionale, interfèrent de façons signifiantes dans la vie des populations civiles.

Pont d'Ouilly sous l'Occupation

A côté de quelques profiteurs vivant dans un luxe déconcertant du fait de juteuses transactions avec l’occupant, survivre avec toutes les composantes et aléas selon son milieu social, l’endroit où l’on habite ou sa profession, qualifierait mieux pour l’ultra majorité des Normands les quatre noires années de l’Occupation.

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  Relations entre occupants et occupés à Vernon en 1940

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  Distribution de soupe à Brix en 1941

Non consentement, résistance civile, gestes d’hostilités, les Normands ont rapidement fait preuve d’actes et d’agissements hostiles à l’encontre des troupes allemandes. La présence le long du Mur de l’Atlantique en Normandie de nombreux soldats de la Wehrmacht fut facteur d’actes anti-allemands.961 Juifs arrêtés, 796 déportés et seulement 61 rentrés des camps d’extermination, 644 résistants déportés, plus de 2 400 tués dans les rangs de l’armée des ombres, l’Occupation est un lourd tribut.

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  Carte du résistant FFI Jacques Sourdon

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  Carnet de tickets de rationnement

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  Carte d'identité d'E. Mielnicki mentionnée "Juif"

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