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      • Soldats et vie locale

      • Soldats et vie locale
        • Mariage à Ouargla, film "Algérie 2", Pierre Cordier
      • Présents en Algérie officiellement pour des missions de maintien de l’ordre, les soldats sont en contact permanent avec la population locale. Celle-ci est composée d’une multitude de groupes (pieds-noirs, algériens musulmans, européens, nomades, etc.). Dans les grandes villes comme à Alger ou Oran, les tensions sont importantes, particulièrement entre 1960 et 1961 (la semaine des barricades, le Putsch des généraux et les nombreux attentats). En opposition, dans d’autres régions comme à Bône ou Sidi Bel Abbès, les échanges et rencontres entre la population algérienne et les soldats sont réguliers et ne provoquent pas de tensions majeures. 

        Autoportrait de Pierre Cordier avec enfants et soldat, film "Metlili des Chaamba", Pierre Cordier

        Les filmeurs en Algérie entrent en contact avec des populations musulmanes, notamment lors de leur permissions. Déambulant dans les marchés et dans les étals, beaucoup d’appelés immortalisent le commerce local. Lors de fêtes, les soldats filment les rites, chants et musiques. D’autres filment la construction d’un bâtiment avec des méthodes traditionnelles, en soit, les appelés en Algérie sont confrontés à une culture inconnue qu’ils découvrent. Pourtant, il règne parfois une atmosphère étrange, la gêne est palpable entre le filmeur et le sujet. La guerre d’Algérie n’ayant pas de véritable ligne de front, les soldats de l’Armée de Libération nationale peuvent se trouver n’importe où, et sans armes, il est impossible de les différencier de la population.

        Départ des appelés, film "Metlili des Chaamba", Pierre Cordier
        Famille nomade en Algérie. Photographie, fonds Le Richeux.
        Musiciens Gnawis, film "Metlili des Chaamba", Pierre Cordier

        Au cœur même de l’armée française, certains soldats ont des relations très particulières avec la population algérienne, il s’agit des képis bleus. Ces soldats sont membres des Sections Administratives Spéciales. Leur travail est d’être au plus prêt de la population pour les aider, connaître leurs besoins et analyser leurs comportements. Présents dans les zones rurales et isolées notamment dans l’Est de l’Algérie, ils forment un lien particulier entre les locaux et l’armée. Ce sont eux qui sont à même de mieux connaître la vie locale et ses mœurs. Régulièrement, un officier SAS peut être amené à ordonner la construction d’une école ou à exercer des fonctions de maire. 

        Soldat français avec des enfants en Algérie. Photographie, fonds Le Richeux
        Film "Algérie 3/3", Jean-Jacques Saussay

               Certains de ces képis bleus deviennent indispensables dans les écoles rurales mais ils ne sont pas assez nombreux. Ainsi, de nombreux appelés qui étaient maîtres d’école ou étudiants avant leur déploiement sont désormais des instituteurs au sein de classes mixtes regroupant en théorie toute la population locale, sans distinction. L’école est essentielle au fonctionnement de la vie locale et rurale. C’est d’ailleurs un argument souvent répété pour « justifier » la présence française avec la mise en place d’un système d’éducation dit de qualité. Des appelés se rendent dans ces établissements pour rencontrer les élèves et les observer. De nombreuses photographies et films sont issus de ces rencontres.  

        Jeunes filles posant dans une cour d'école en Algérie. Photographie, fonds Le Richeux.
        écoliers algériens. Photographie, fonds Le Richeux.
        Film "Algérie 3/3", Jean-Jacques Saussay

         

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